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2025 : Visioconférences sur « Les sagesses/philosophies anciennes face aux défis environnementaux et sociétaux contemporains » du MCFV

Le MCFV organise une série de visioconférences sur « Les sagesses/philosophies anciennes face aux défis environnementaux et sociétaux contemporains » .

  • La première visioconférence  sur « La philosophie bouddhiste du « non-soi », une voie vers la tolérance et la paix » par Trịnh Đình Hỷ, a eu lieu jeudi 8 mai 2025, à 15h. Cette conférence a été animée par Monsieur Trịnh Đình Hỷ. Elle a été suivie par un débat modéré par Monsieur Đinh Xuân Anh-Tuấn.

    Elle est accessible sur la chaîne Youtube du MCFV : La philosophie bouddhiste du « non-soi » : une voie vers la tolérance et la paix – YouTube 
    Voici le résumé de cette visioconférence par Trinh Dinh Hy : 

     » Depuis toujours, la principale source de conflits, de guerres et de violences entre les nations et les divers groupes sociaux est la discrimination et le rejet des autres. Que ce soit sur l‘origine nationale, ethnique, religieuse, régionale, la classe sociale, l’opinion politique, le genre, le sexe ou autres, c’est toujours dans l’esprit de chacun que naît la discrimination, la différenciation défavorable entre « moi-nous » et « les autres », entre « mon-notre groupe » et « leur groupe », conduisant à des émotions négatives et des comportements agressifs, tels que la peur, le mépris, la haine, l’exclusion...

    Le bouddhisme, qui est à l’origine une philosophie de l’esprit, dispose de tout un ensemble de sagesses enseigné par le Bouddha, comme les « Quatre Nobles Vérités», l’« Octuple Sentier», les « Trois Caractéristiques ». Parmi celles-ci, anatta ou le « Non-soi », est un enseignement central et spécifique du bouddhisme, capable d’apporter justement une solution au problème de la discrimination.

    En effet, la philosophie du « Non-soi » bien comprise, doit être perçue comme une prise de conscience, un avertissement de ne pas prendre le « soi » psychologique (ou l’ego occidental) pour un « soi » réel permanent, et de s’y attacher. Il s’agit de « lâcherprise » sur « soi », c’est-à-dire de moins penser à soi-même, aux siens, à son groupe. En même temps, d’ouvrir son esprit aux autres, de prendre soin des autres et du monde qui nous entoure, avec la conscience que nous-mêmes, comme tous les autres êtres, sommes étroitement liés les uns aux autres, en raison du principe de la « coproduction conditionnée », ou de l’interdépendance des choses dans l’univers...

    Dans une société l’esprit du « Non-soi » serait adopté comme une valeur morale universelle, les gens pourraient se reconnaître les uns les autres, se sentir plus proches et plus ressemblants, et il y aurait moins de discrimination de toutes sortes. Au lieu d’avoir peur, de rejeter ou de s’opposer aux illusoires « autres », les gens se montreront plus empathiques, plus tolérants entre eux, et prêts à vivre ensemble sur la même terre en paix. « 

    Si vous souhaitez adresser des questions, des remarques à propos de cette conférence, merci de les envoyer à evenementsmcfv@gmail.com 

  • La seconde visioconférence portera sur «  Quelques clés prises du stoïcisme et du taoïsme pour faire face aux incertitudes  du monde fluctuant d’aujourd’hui « . Elle aura lieu dimanche 15 juin 2025 à 17h et sera animée par Đinh Xuân Anh-Tuấn.
    Pour vous inscrire et poser des questions sur ce thème, écrivez à evenementsmcfv@gmail.com en précisant l’objet de votre message.

    Introduction à cette visioconférence par Dinh Xuân Anh-Tuân :

     » Le stoïcisme et le taoïsme sont deux philosophies complémentaires pouvant offrir des clés utiles pour surmonter l’inquiétude dans un monde en mutation constante, marqué par une instabilité où l’incertitude semble être la règle.

    Le stoïcisme nous apprend à distinguer ce qui dépend de nous de ce qui ne l’est pas. En nous concentrant sur nos jugements, nos actions et nos réactions, nous pouvons canaliser notre énergie sur ce que nous pouvons réellement influencer. La pratique de la la visualisation des difficultés (premeditatio malorum) nous prépare à accueillir les événements imprévus avec calme, atténuant ainsi l’anxiété face aux crises, qu’elles soient économiques, sanitaires, politiques ou technologiques. En cultivant cette discipline intérieure, nous apprenons à apprivoiser l’incertitude grâce à des exercices qui nous offrent l’opportunité de renforcer notre résilience et notre paix intérieure.

    Le taoïsme, quant à lui, nous propose une approche différente mais complémentaire. Plutôt que de chercher à tout contrôler, par un rapport de domination et de soumission, il prône le concept du « wu wei » (vô vi, 无 为) ou l’action sans effort, qui consiste à accepter la nature mouvante de la vie et à s’y adapter. Tel un cours d’eau qui ne cherche pas à forcer un obstacle, aussi imposant soit-il, mais l’accepte comme tel, afin de mieux le contourner. « 

À propos des intervenants  :

Pour aller plus loin :

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